1. |
La suite du monde
04:36
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Nous écouterons
Les complaintes
des rivières
Portant les voix amies
Venues hors
Des frontières
Pour honorer
Ce qui reste
Du dehors
Peut-être sauver
Tout ce qui n’est
Pas mort
Nous prendrons les rues
À peindre le vertige
Sur nos visages vêtus
De rêves
Aux couleurs vives
Pour les esprits
S’abreuvant
De lumière
Larmes de vie
Sur leaders incendiaires
Nous irons montrer
Tout ce qu’ils ne veulent pas voir
Réanimer
Les statues qui dorment au pouvoir
L’alarme a sonné
Pour arrêter l’eau qui monte
Les voix sont levées
Pour inventer la suite du monde
On entend d’ici
Dix mille tambours
Qui grondent
Comme un seul grand cri
Qui veut qu’on lui
Réponde
Pour transformer
Tout ce qui
Nous dérange
Et se donner
Des hommes d’État
D’urgence
Nous irons montrer
Tout ce qu’ils ne veulent pas voir
Réanimer
Les statues qui dorment au pouvoir
L’alarme a sonné
Pour arrêter l’eau qui monte
Les voix sont levées
Pour inventer la suite du monde (Bis)
Paroles et musique: Jean-Christophe Lessard
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2. |
Marie
03:21
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Marie
J’pense qu’j’ai compris pourquoi
Tu t’enfuis toujours au soleil
Vers Mexico, ses décibels
Ses chiens errants, ses crécelles
Dans l’fond
Au chaud
Tu relaxes pour une fois
Ton dos
Se relâche de son poids
Au milieu du bruit
T’entends pas résonner
Les cris
Qui t’avaient brisée
Y’a d’ça, vraiment très longtemps
Marie
Combien de nuits folles à danser
Avant que tu reviennes sur tes pas ?
Combien
Encore de cervezas
Avant la pleine guérison ?
Dans l’fond
Marie
Tu tu prends du temps pour toi
Ta vie
Se relâche de son poids
Au milieu du bruit
T’entends pas résonner
Les cris
Qui t’avaient brisée
Y’a d’ça, vraiment très longtemps
Même quand t’étais enfant
T’avais déjà vieilli
Seule, les yeux ouverts
Sur plafonds d’insomnie
Quand t’étais enfant
T’avais déjà vieilli
Traversant toute seule
La froideur de la nuit
C’est ton chemin, Marie
Traversant toute seule
Les paysages gris
C’est ton chemin…
…Oh Marie,
Tu t’occupes enfin d’toi
Ta vie
Se relâche de son poids
Dans le bruit
T’entends plus résonner
Les cris
Resteront enterrés
Pis j’te souhaite
Qu’ce soit pour longtemps
Paroles et musique: Jean-Christophe Lessard
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3. |
La nuit des poings levés
03:36
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Avant cette nuit-là
Hector
Avait la chaîne au cou
Et des marques sur
Son corps
Qui rappelaient les coups
Avant cette nuit-là
Hector
Avait les poings serrés
Et près des bayous
Ce soir
La chaleur a monté
L’air de la nuit est dense
Ils avancent en silence
Hector a volé la clef
Pour leur libérer
Les mains, les pieds
Dans le coton des champs
Ils seront près de cent
À traquer les tyrans
Et les mettre aux chaînes
Pour renverser la haine
Ça faisait trop longtemps
Qu’ils payaient de leur sang
Fini, les dos courbés
C’est la nuit des poings levés (Bis)
Pendant cette nuit-là
Hector
Et les autres insurgés
Ont embrasé le
Manoir
De leurs maîtres assiégés
C’est à leur tour
De voir
Le feu et la chaleur
Et la bande court vers
Le Nord
Vers des pays meilleurs
Mais plus tard dans la nuit
Une milice avertie
Les prendra comme des souris
Avec l’avantage
Des fusils
Hommes et femmes aux pieds nus
Se battront sans retenue
Et ils mourront debouts
Pour ne plus subir
La vie à genoux
Ça faisait trop longtemps
Qu’ils payaient de leur sang
Fini, les dos courbés
C’est la nuit des poings levés (Bis)
Paroles : Jean-Christophe Lessard
Musique : Jean-Christophe Lessard et Caroline Bélanger
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4. |
Le grand métissage
03:50
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T’es-tu vraiment la fille
De tes parents ?
J’ai dû mal à l’croire
Pour moi
T’es une étoile qui s’défile
De son filant
Nous vascillons sur l’île
Des amants
Sans trop se faire voir
Toi et moi
En équilibre agile
Comme des flamants
Mais tu déshabilles
Mes sentiments
Je n’ai plus envie
De faire semblant
J’veux encore me fondre
À ton visage
Et me saoûler de l’arôme
Que ton cou dégage
Tout seul
T’avoir pour moi tout seul
Je suivrai le fil
De tes tatouages
Et nos longs bras tresseront
Le grand métissage
Tout seul
Plus jamais être tout seul
Toutes les choses inutiles
Du présent
J’veux plus rien savoir
Tu vois
Ta présence
C’est pas mal juste ça qu’ça m’prend
Veux-tu rester cette nuit
Jusqu’au levant ?
Pour que cette histoire
Pour une fois
Devienne moins volatile
Juste un instant
Et tu déshabilles
Mes sentiments
Je n’ai plus envie
De faire semblant
J’veux encore me fondre
À ton visage
Et me saoûler de l’arôme
Que ton cou dégage
Tout seul
T’avoir pour moi tout seul
Couleur indélébile
Sur fond blanc
J’veux tellement t’avoir
Pour moi
Même si j’brûle mes pupilles
D’ensoleillement
J’ai envie d’te dire : j’t’aime
Tout simplement
Si tu veux savoir
Oh toi…
T’as rendu hémophile
Mon sentiment
Paroles et musique: Jean-Christophe Lessard
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Jean-Christophe Lessard Montreal, Québec
Auteur-compositeur-interprète d'origine Témiscabitibienne, Jean-Christophe Lessard nous livre un folk-rock éthéré à saveur
doucement engagée.
Suite à la sortie d'un EP en 2020, il dévoilait, le 22 avril 2022, son 1er album intitulé « Nous resterons vivants ». Un opus folk à texte, aux textures veloutées, véritable déclaration d'amour à la Terre et aux humains qui l’habitent.
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